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Mon titre d’article est un peu racoleur, je dois bien l’admettre. Mais le sujet est sérieux : aujourd’hui, on va voir pourquoi on devrait se foutre des calories. Je vous explique tout ça.


S’il y a une théorie indéboulonnable concernant la perte ou la prise de poids, c’est bien celle des calories. Vous savez, celle qui dit qu’on grossit uniquement parce qu’on mange plus de calories qu’on n’en dépense. Il suffirait donc de manger moins (consommer moins de calories) ou de faire plus de sport (dépenser plus de calories) pour avoir un solde calorique négatif et perdre naturellement du poids. L’idéal : faire les deux à la fois. Fastoche !

Si tu ne perds pas de poids, c’est donc pour ces raisons :

  • Tu es fainéant : tu ne fais pas assez de sport !
  • Tu es glouton : tu manges trop !
  • Un peu des deux…

Oui, mais si c’était aussi facile que cela, l’obésité ne tuerait pas 2,8 millions de personnes chaque année (Source : OMS). Perdre du poids, ce n’est pas une question de volonté et de motivation.

Mais au fait, c’est quoi une calorie ?

La calorie est une unité caractérisant la quantité d’énergie nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau liquide de 14,5 à 15,5°C. (Source : Wikipédia) Vous étiez au courant ? Vous suivez encore ?

On peut calculer le nombre de calories de chaque aliment en laboratoire. Un big-mac ? 495 calories. Une carotte ? 50 calories. Un carré de chocolat ? 55 calories. 4 big-mac, 40 carottes, 36 carreaux de chocolat… Peu importe ce que l’on avale, il suffit simplement de ne pas dépasser ses calories dépensées pour ne pas prendre de poids. Fastoche !

Mais pourquoi cette théorie ne fonctionne pas ?

Comme je vous le disais, il est aisé de calculer le nombre de calories de chaque aliment, et donc la quantité de calories ingérées chaque jour. Mais comment calculer la quantité de calories dépensée ?

En réalité, il est impossible de calculer la quantité de calories dépensée, car elle dépend d’un grand nombre de facteurs, mais également car les calories ingérées et les calories dépensées sont intimement liées.

Vous mangez plus que prévu ? Votre corps va probablement l’éliminer en créant de la chaleur, c’est ce qu’on appelle la thermogenèse. Vous limitez votre consommation d’aliment ? Votre métabolisme va diminuer : votre corps va dépenser moins de calories (vous risquez d’être fatigué). Vous faites une grosse séance de sport et brûlez beaucoup de calories ? Le reste de la journée, votre corps risque de se mettre au repos et votre dépense calorique journalière va au final être la même que la veille.

On arrive à la conclusion tant attendue :

On s’en fout des calories !

Mais alors, comment maigrir si la théorie des calories est erronée ? On arrive au point intéressant : c’est la théorie hormonale.

La théorie hormonale affirme que le stockage des graisses est avant tout conditionné par plusieurs hormones, et que leur sécrétion est en partie influencée par nos modes de vie. Parmi les hormones en question, il y a l’insuline (mais aussi le cortisol, etc.).

L’insuline est l’hormone chargée de réguler votre niveau de sucre sanguin. Vous mangez des glucides ou du sucre, votre corps sécrète de l’insuline pour réduire votre taux de glucose dans le sang et le sucre est alors transformé en graisse. Vous réduisez votre consommation de glucides et de sucre, votre insuline est basse : vous perdez du poids. Je vous expliquais tout ça dans cet article.

Alors bien sûr, la perte de poids est multifactorielle, mais je vous encourage vivement à oublier les calories et à vous préoccuper de votre consommation de sucre et de glucides et à votre répartition de macro-nutriments. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mes articles :

Pour aller plus loin, je vous conseille vivement la lecture des livres suivant :

  • Pourquoi on grossi ? Gary Taubes (Thierry Souccar Éditions)
  • Les lois de l’obésité. Jason Fung (Eyrolles)

Bonne journée à tous !

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Olivier Maria

Je cours et pédales des heures sans risquer l'hypoglycémie et avec une énergie infinie grâce au régime cétogène, une alimentation zéro-sucre et pauvre en glucides. J'ai accompagné des centaines d'athlètes dans leur transformation.

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